Chapitre I : Je suis là !
Le noir absolue, de la lumière au bout du tunnel, je m'allongeais sur un duvet douillet et agréable...accueillis, voilà comment je me sentais à ce moment même de ma vie, j'étais fragile mais j'étais protégé et c'était pour ça que je me sentais si bien près de celle que je nommerais mère. Quand j'ouvris les yeux quelques temps plus tard, je pus voir celle qui me nourrissait, qui me protégeait et qui m'offrait son coeur. Sa présence à mes côtés était un véritable plaisir et je ne pouvais que profiter de ce moment unique passé avec elle car le temps passait vite, bien trop vite.

Chapitre II : pourquoi.?

Je ne voulais qu'une chose, c'était de rester auprès de toi, mère mais ces humains en décidèrent autrement et quand vain l'âge où je pouvais me débrouillais seul, ils me prirent pour m'éloigner de toi, j'allais dans une cage métallique à roues et ce jour là, je compris que je ne te reverrais plus jamais et depuis, ma vie ne fut plus jamais pareil...tendre, calme et adorable...elle devint violente, agressive et solitaire. J'aurais pu devenir un chien bien, un chien de garde, aimé des humains et qui le leur rendait bien mais ce ne fut pas le cas, je n'étais pas tombé dans la bonne maison. Je fus enfermé dans une cage ridicule, coincé et je ne pouvais pas bougé...je sortais seulement pour me faire battre, me rendre plus agressif de jour en jour jusqu'à l'âge de 2ans.

Chapitre III : Si l'enfer existe, alors je suis tombé en plein dedans.

J'étais devenu presque adulte, grand, musclé, agressif et violent....je l'étais devenu à cause d'eux, ces bipèdes à deux pattes, fini le temps des câlins et des tendresses, le temps des coup de masse et coups de pieds étaient arrivés. Ils m'emmenèrent dans un endroit clos encore mais assez spacieux pour contenir deux chiens, mon regard se portaient sur l'autre chien, je ne savais pas ce qu'il allait se produire mais les crocs de mon adversaire étaient bien voyant et par sécurité, je fis pareil...tenu par le collier, le signal fut quand ils nous lâchèrent, l'autre chien fonça sur moi et gueule ouverte, son but était de me planter ses crocs dans ma gorge pour me tuer mais je me laissais pas faire, je le repoussais, je l'attaquais, je le mordais, je lui retirais des bout de peau...je continuais sans m'arrêter jusqu'à ce que mon adversaire tombait à terre, gémissant de douleur, ses yeux m'observaient...ce n'était pas de la tristesse mais de la colère qui se trouvait dans ses yeux.

Chapitre IV : Ce qui me sauva de ma perte

Les combats se succédaient les uns après les autres, je tuais de plus en plus de chiens, ceux de ma race...ceux qui devraient être mes amis et non mes ennemis...chaque fois que je revenais dans ma cage, je revoyais le visage de mon adversaire gisant dans son sang...j'avais un voisin de cage, il se nommait Asano (peu changé pour un futur lien)...c'était un assez vieux chien qui avait l'air d'être à la fin de sa vie...il me regardait tristement, ce fut le premier visage que je voyais triste dans ce décor de meurtre et de violence...

-- Pourquoi me regardes-tu comme ça.? -- demandais-je au vieux
-- Je regardes un chien perdu -- me répondit-il
-- Je ne suis pas perdu --
-- Si tu l'es, depuis que tu acceptes que ces bipèdes fassent ton destin à ta place, petit --
-- Toi aussi, tu as accepté sinon tu serais déjà mort depuis longtemps -- lui dis je
-- oui, j'aurais été dans ton cas si la fille de ton maître ne m'aurait pas choisi comme chien de compagnie...mon boulot est de la protéger de vous -- me dit-il en replongeant son regard droit devant lui. -- bientôt, je le sens, tu pourras suivre ton propre destin en espérant que tu en ais encore le courage --

Je me tus car je ne savais plus rien lui dire...il s'allongea calmement comme si sa fin était proche, il me jeta un dernier regard

-- Petit, ce n'est pas les bipèdes qui ont choisi ton destin...tu l'as choisi tout seul --

Après ces paroles, le silence tomba...j'allais me coucher et arrivé le matin, j'observais mon voisin...il était mort ! Une jeune fille vint à sa cage et elle le regardait gisant à terre sans vie et aucune larme ne coulait sur sa joue, la vie de ce chien n'avait donc aucun sens pour elle alors que pour lui, elle était celle qu'il devait protégeait...Je compris maintenant, le choix que je devais faire...

Chapitre V. : l'épidémie

Ma vie ne s'était pas arrêté à la fin de la vie du chien, je savais ce que je devais faire mais je n'ai eu aucune occasion pour le faire jusqu'au jour où l'épidémie toucha les humains...les bipèdes courraient partout et je ne savais pas ce qui se passait...l'endroit devint rapidement vide de vie, les chiens hurlaient...ceux qui étaient plusieurs dans la cage commençaient à s'entretuer de faim, cela faisait des jours que les humains avaient déguerpi et aucun des chiens dans les cages n'avaient réussi à ouvrir leur prison. J'avais beau ronger, pousser mes barreaux, aucun ne céda mais soudain, dans un élan de mes dernières forces...la porte se cassa et je fus libre de ma prison, j'étais sorti de ma cage. A cela, les hurlements des chiens devint de plus en plus forts, ils voulaient que je les libère...si je les libérais, ils pouvaient se tourner contre moi mais je n'avais encore jamais perdu de combat et ils le savaient fortement bien...c'est pour ça que je les libérèrent tous sans exception.

Chapitre VI : la vie dans une meute

La vie dans une meute était totalement différente, je me doutais bien et je ne savais pas si je pourrais y vivre mais je n'avais pas le choix, je ne pouvais pas vivre dans un monde en solitaire, je devais intégrer une meute...sur mon chemin, je rencontrais un loup, celui ci m'observa et me croyait sûrement faible car il vint vers moi et m'attaqua...j'étais dressé pour le combat, pour tuer mais ici, j'avais le choix...le choix de le laisser en vie et c'est ce que je fis...allongé à terre, le loup me regardait demandant de le tuer mais je ne le fis pas...j'avais décidé que j'avais déjà assez tué dans ma courte vie. Le reste de ma vie, vous la connaîtrez au fur et à mesure que je vis...